Le Cri de la mouette de Emmanuelle LABORIT

« Entendre, je m’en fous ! Je n’en ai pas envie, ça ne me manque pas, je ne sais même pas ce que c’est. On ne peut pas avoir envie de quelque chose qu’on ignore. »

 

Auteur : Emmanuelle LABORIT

Genre : Autobiographie

Édition : Pocket

Nombre de pages : 220 pages

Date de sortie : 1996

Résume : 

Emmanuelle n’a jamais connu que le silence. Alors, pour s’évader de cette prison, pour clamer son existence, elle s’est mise à crier. Des cris d’oiseau de mer, disaient ses parents. C’est ainsi qu’elle est devenue la Mouette. A sept ans, Emmanuelle découvre la langue des signes. Le monde intelligible s’ouvre enfin, elle devient une petite fille rieuse et « bavarde ». Puis, aux désarrois de l’adolescence, s’ajoute la révolte devant l’ostracisme social dont sont frappés les sourds. Alors très vite elle engage la lutte jusqu’à la victoire finale : son triomphe au théâtre dans Les Enfants du Silence, son combat pour faire connaître les droits de cinq millions de déficients auditifs.

 

MON AVIS

 

J’avais très envie de lire depuis un moment et mes parents m’ont offert pour Noël, je ne vous le cache pas, c’est un gros coup de cœur, la première autrice sourde à écrire son livre, publier enfin elle s’est fait aider mais c’est normal.

En lisant, je m’en rends compte de la chance que je suis né à 1999 et pas avant… En effet, il reste encore plein de chose, à se battre. Vous devez en prendre conscience que les sourds se sont battus etc on est en décalage par rapport à d’autre pays. D’ailleurs, je vais vous raconter l’histoire des Sourds dans un prochain article… (ça ne sera pas tout de suite…)

J’avais peur de lire une autobiographie parce que c’est la première fois que je lis une autobiographie d’une personne sourde en plus. Je me suis lancé et je ne le regrette pas. De plus, il y a de l’humour : « Ce n’est pas la pleine de hurler, je suis sourde »

On passe de rire au larme (okay, j’exagère un peu) au colère face aux personnes entendant et surtout les médecins. Je ne suis pas contre les médecins mais je trouve que les médecins n’informent pas tous, par exemple « le seul moyen » est d’opéré un enfant sourd pour qu’il puisse parler mais la Langue des Signes Français (LSF), les écoles bilingues existent ! Et ça, ils ne le disent pas !

Alors bien sûr je me suis reconnu dans certains évènements de sa vie comme la découverte de la LSF (bon moi c’était vers 2-3 ans alors qu’elle 7 ans).

Je finirais cette chronique par cette citation : « Mon cœur n’est sourd de rien en ce double monde. » qui résume bien la vie des sourds en général et surtout sa vie (et moi).

Un mot sur la lecture : un GROS coup de Cœur !